Adessias Pissou

 L'article du journal Midi Libre suite au décès de notre ami Pissou.

Vu dans le journal Midi Libre du 19 décembre 2020

 

Généalogie et état civil 2020

 Parmi les activités de l'association Amphore figure la généalogie. Elle nous permet souvent de mieux comprendre l'histoire de nos anciens et donc de notre village. Voici le récapitulatif de l'année 1920. Vous pouvez retrouver beaucoup d'autres informations sur le site des archives du Gard qui s'enrichit très régulièrement en cliquant sur le lien suivant. Vous pouvez aussi demander à nos adhérents. Nous essayerons de vous aider, dans la mesure de nos possibilités.

 

Nous avons appris avec tristesse le décès de notre ami Pissou.

Membre fondateur de notre association, attaché au village et à ses traditions, il veillait à la conservation et la restauration du patrimoine. Les arènes, le griffe, l'horloge, les arbres anciens, les saintgenerois étaient ses combats quotidiens.

On se souvient tous de la visite du village pour laquelle il s'était beaucoup impliqué, mariant à la perfection l'histoire et les anecdotes de la vie quotidienne.

Il nous avait fait partager ses souvenirs, ses collections de photographies et cartes postales, ses récits. Il nous avait aussi guidé jusqu'à Miraclette, son domaine au milieu des taureaux.

Notre pensée va bien entendu à son épouse, Mireille, ses enfants et son petit-fils Paul dont il était si fier.

 

Le moulin de Tavillan

Les plans les plus anciens de notre village montre que Saint-Geniès possédait plusieurs moulins. Dès le Moyen Âge, cinq ou six étaient implantés le long de l’Esquielle, dont les flots devaient être bien plus conséquents qu’aujourd’hui.

Il existait aussi quatre moulins à vent ; les murs de trois d’entre eux sont encore visibles de nos jours. Ces bâtiments, construits autour des années 1700, sont contemporains de Louis XIV.

Il est impossible de ne pas évoquer le moulin de Tavillan, construit en 1723. Il est un peu l’emblème de Saint-Geniès même si certains habitants ne l’ont jamais visité. Il a donné son nom à deux associations du village ; il figure également sur les étiquettes des bouteilles de vin produites par la cave coopérative. Nos peintres locaux l’ont mis en lumière maintes et maintes fois.

Comme beaucoup de moulin, Tavillan a sa propre légende, peut-être bien tirée d’un fait réel. Elle a été contée par Louis Boulet et transmise par Charles Faget.

Le meunier aurait eu à faire face à une « aurasso », un coup de vent imprévisible, brusque et très intense. S’approchant des ailes de son moulin sans doute pour tenter de réduire la voilure et limiter la prise au vent, il aurait été emporté par celles-ci. Sa belle-mère, qui tentait de le secourir, aurait subi le même sort. L’un après l’autre, ils retombèrent sur le sol et moururent peu de temps après.

Le moulin de Tavillan est aujourd’hui abandonné. Des pins ont poussé tout près de sa tour, ce qui était impensable au XIXᵉ siècle. Toute végétation était alors bannie ; elle réduisait la force du vent.

Longtemps isolé en garrigue, il subit, lui aussi, l’extension très importante de notre village. Les maisons sont désormais situées à quelques dizaines de mètres du bâtiment.

Vu dans le journal Midi Libre

 L'association a été contactée par le journal Midi Libre pour rédiger quelques articles sur le patrimoine de notre commune.

Le premier parait dans le journal de ce jour et évoque le monument aux morts de notre village. D'autres articles suivront au cours des prochaines semaines.

Pour les lecteurs du journal, l'article est disponible, avec plusieurs photos, en suivant ce lien: https://kiosque.midilibre.fr/reader/50c3678b-3c72-41a6-a9d4-48e11b85c234?origin=%2Fmidi-libre%2Fedition-nimes%2F2020-11-16&fbclid=IwAR0QOIjyojoEx-DXFHYxRLwujhlvyR3TMcqxIEXX7-Fpm-ZMKtX4kPy92OA

«SAINT GENIES, CE SOIR TU CHANTES!»

 Et voici la partition. Il ne reste plus qu'à s'entrainer jusqu'à la fin du confinement puis répéter en groupe. On forme l'espoir de pouvoir chanter ensemble à la foire de mai?

«SAINT GENIES, CE SOIR TU CHANTES!»

 Dans les années 50, à Saint-Geniès, l’activité périscolaire était réduite à sa plus simple expression. Il y avait peu d’animations et surtout pas d’intervenant extérieur. Seuls, des bénévoles organisaient des cours de musique, de chant, de danse.

Robert Doustaly enseignait la musique, Damien Agniel dit «la pipe» la danse à leur domicile!

Le foyer municipal du Marché Dieu était le cadre de soirée d’anthologie de type kermesse permettant de montrer au public les progrès des jeunes des «conservatoires». Le spectacle était du genre music-hall avec costumes, décors, musique, chants, danses, saynètes…

Une gageure a décidé Damien Agniel à écrire et Robert Doustaly à composer un hymne à la gloire de Saint-Geniès.

Lors de ces soirées, ils ont interprété une chanson devenue culte: «Saint-Geniès, ce soir tu chantes».

Le texte résolument optimiste reflétait le climat de l’époque et la musique entraînante en ont fait un hymne de ralliement pour les habitants de Saint-Geniès. Cette chanson servait d’ introduction à ces soirées festives.

Certaines grandes villes ont des chansons en leur honneur: Paris, New-York, Toulouse, Marseille, Göttingen… Plus modestement, Saint-Geniès a la sienne!

Damien Agniel était le mari de Marguerite Roussel qui tenait un salon de coiffure à l’angle des Boulevards et de la rue marquis Folco de Baroncelli (rue des arènes à l’époque).

Robert Doustaly a vécu à Solliès-Toucas dans le Var. Il réside actuellement dans une maison de retraite.

Fernand Doustaly, frère de Robert, a continué son travail dans les années 60 en initiant nombre de jeunes au solfège et à la pratique d’instruments de musique.

Les photos sont de Michel Doustaly.

Nous sommes à la recherche de musiciens ou de chanteurs voulant se prêter à interpréter cette chanson.

Louis Rivière et Isabelle Marze

 En cette période de Toussaint, un souvenir pour Louis Rivière et Isabelle Marze. Sans enfant, le couple va léguer une partie de sa fortune, sa maison de Saint-Geniès et ses dépendances à "l'Hospice d'Uzès" comme il est indiqué sur le testament. On connait la suite de l'histoire qui permet au village d'avoir, aujourd'hui un EHPAD tout neuf implanté sur son territoire. La tombe de ces généreux donateurs se trouve au cimetière catholique d'Uzès.

Derniers travaux avant fermeture...

 Ces deux dernières semaines, nous nous sommes appliqués à défricher les abords de la capitelle de Mayol, dite du Piémontais, tout en respectant les protocoles sanitaires du moment. La garrigue est désormais interdite au plus grand nombre, à une distance bien supérieure d'un kilomètre du domicilie. Il reste ces photos et l'espoir de pouvoir retrouver bien vite ces collines, ces murets, ces végétaux. Protégeons-nous!

Octobre Rose à Saint-Geniès

 Merci à la correspondante du journal Midi Libre pour cet article sur Octobre Rose au village.

 Sur notre commune, l'’association «Les jardins de Lena» gère 17 jardins partagés quartier des Rouveyrolles à proximité de la rivière de Rouvégade et de la commune de La Rouvière. Cette parcelle qui appartenait à la famille Martinenque possède un maset. Les jambages de la porte d’entrée de ce maset faits de briques rouges ont des dédicaces anciennes. Des habitants de Saint-Geniès ont laissé une trace de leur passage en ce lieu. Par exemple Charles Faget (1920-2010) et Antonin Combarmond (1895-1993) le 12 avril 4? ou Briançon...Si des amateurs éclairés pouvaient déchiffrer les dates, on pourrait imaginer le contexte des signatures. Si les murs pouvaient parler! Sur le terrain un magnifique tilleul offre son ombre bienvenue. Des animaux improbables tels un alpaga apporte une touche exotique au site. Vous pouvez retrouver sur Facebook: les-jardins-de-lena-saint-genies-de-malgoires. Autre découverte à côté des jardins, une piste d’atterrissage pour les ULM que l’on peut retrouver sur basulm.ffplum.fr carte des terrains.

Hôtel à insectes

 La garrigue de Saint-Geniès accueille désormais une structure un peu particulière; un hôtel à insectes construit à partir d'un vieil arbre sec promis au feu ou à la déchetterie. Il est disposé en garrigue, non loin de la capitelle des Cardayres.

Forum des associations à Saint-Geniès-de-Malgoirès

 L'association sera présente demain, samedi 5 septembre, au forum des associations. Nous évoquerons les projets pour les mois à venir. Vous pourrez aussi commander les livrets déjà publiés les années précédentes.

Forum des associations à Saint-Geniès-de-Malgoirès

 Samedi 5 septembre, AMPHORE sera présente au forum des associations.

Nous vous attendons, en tenue COVID malheureusement, masqués.

Malgré la crise sanitaire, nous parlerons patrimoine, histoire, promenades en garrigue et environnement.

Saint-Geniès se fête le 25 août

Dans le calendrier que nous utilisons, les Geniès sont honorés le 25 août. De très nombreux villages font référence à ce saint dans leur patronyme. Six se nomment Saint-Geniès-de-..... Un seul s'appelle Saint-Geniès; il est situé en Dordogne, à mi-chemin des grottes de Lascaux et de la ville de Sarlat. C'est à n'en pas douté un des plus jolis villages de France ! A suivre un petit film réalisé pour sa promotion.

LE CERISIER DE MARTINENQUE.

Il est des arbres qui sont rentrés dans l’histoire comme le chêne de Vincennes sous lequel Saint-Louis rendait (plus ou moins) la justice.

Plus modestement, à Saint-Geniès, nous avons le pin de Pion sis serre de la Cabane (point culminant de Saint-Geniès avec ses 222 mètres) qui n’est qu’un cyprès calciné entouré de autres, plus jeunes.

Un autre arbre est également connu par sa situation géographique: le cerisier de Martinenque.

À l’intersection de la route départementale R.D. 374 en direction le Gardon, peu après le lotissement du Moulin à vent et du chemin vicinal des Baragnades au Camp, le cerisier est la propriété de la famille Martinenque. Un relief plat, situé à la croisée de chemins a fait que cet arbre est devenu un point de repère, un «phare». Les anciens ont connu un arbre vigoureux. Cette situation excentrée a fait que le lieu était devenu le rendez-vous des jeunes gens et jeunes filles pour se faire une «ventrée» de cerises après la séance de cinéma des samedis et dimanches dans les années 60!

Il y a quelques temps, l’arbre paraissait vivre ses derniers instants mais tel le phénix renaissant de ses cendres, il a retrouvé un peu de vigueur.

La famille Martinenque est une vieille famille de Saint-Geniès, on retrouve des ancêtres au début du XIXème siècle (Isaac né le 1er janvier 1832) peut être y en a t’il encore avant!

La station de pompage

La "prise d'eau", bâtie en 1914, est désormais un peu oubliée. Pourtant, c'est elle qui a fourni l'eau aux habitants du village pendant plus de cinquante ans. Nous avons donc décidé de nettoyer ses abords pour que l'on puisse à nouveau la découvrir. Quelques arbustes ont été coupés. Une remorque complète a été nécessaire pour retirer tous les détritus et immondices abandonnés à proximité. Retiré ou pillé, il ne reste rien du mécanisme à l'intérieur

Retraites aux flambeaux (suite)

1949... C'est la première fois que l'on évoque la retraite aux flambeaux dans les arrêtés du Conseil Municipal. Si cette information s'avère exacte, cette sympathique manifestation aurait donc 71 ans. Il reste à demander à nos parents et grands-parents s'ils se souviennent avoir défiler avec des lampions dans leur jeunesse.

Triste fête nationale

Cette année, notre fête nationale est un peu triste. Repas républicain, retraite aux flambeaux, feu d'artifice: tout est annulé à cause d'une situation sanitaire qui n'est pas des plus sereines. Savez-vous depuis quand existe cette promenade aux lampions qui ravit les enfants?

Une capitelle ressuscitée...

Repéré depuis quelques temps déjà, cet amas de pierres ressemblait autant à un clapas qu'à une capitelle détruite. Après une première fouille, il s'est avéré que les pierres étaient organisées et qu'elles constituaient la base d'un édifice.Alors, la reconstruction a pu commencé; seul d'abord, pour éviter tout risque lié à l'épidémie en cours. À quelques-uns désormais; mais en respectant au mieux les consignes de sécurité.Le travail devrait durer encore quelques semaines.
La capitelle est située entre le serre ds Fonts et celui des Cardayres

Saint-Geniès sportif

Qui sont ces jeunes qui prennent la pause avec leurs vélos décorés? Participent-ils à un défilé? Sont-ils engagés sur la course cycliste qui avait lieu la semaine de la fête votive? Mis à part le cliché, les souvenirs de ce moment semble avoir disparus...

Fête de la Charité en 1921

Il existe plusieurs photos de cette fête de la charité en 1921, sans doute en hiver. Pourriez-vous reconnaître un de vos aïeux ou nous aider à en savoir un peu plus sur cette kermesse?

Le griffe et la place du jeu de ballon

Une bien belle photo du griffe et de la place du jeu de ballon proposée par notre ami Lou Pissou. C'été l'été; le bassin est en eau; des enfants jouent avec des planches. Au fond, on distingue une charrette de paille.

À propos des épidémies à Saint-Geniès

Au moment où le coronavirus semble faire une pause, nous pouvons nous intéresser aux épidémies qui ont traversé les siècles à Saint-Geniès. Depuis 200 ans, le village a subi le choléra, au moins par deux fois et la grippe espagnole.En s'inspirant de ce document, nous travaillons à rechercher comme notre village a traversé ces épreuves. Si vous avez des documents ou si vous voulez nous rejoindre...

Le blog, petit frère de cette page Facebook.

Le blog de l'association a été créé en complément de la page Facebook. Il comporte les mêmes informations. Certes, celles-ci ne sont pas partagées, ni enrichies par les lecteurs que vous êtes. Il a cependant un avantage: les articles archivés peuvent être lus très facilement grâce à un tri par date. Mieux! En haut à gauche, une petite fenêtre permet de faire aisément une recherche... Si vous tapez "linteau", le blog vous propose les articles ou ce mot est repris, notamment celui de 2016 avec trois photos des plus beaux linteaux du village. Le blog vient d'atteindre 10 000 visites en 5 années d’existence. Merci à vous... et bonnes visites!

Pour complèter votre arbre généalogique

La numérisation de l'état civil des villages du Gard va bon train. Il est désormais possible de consulter ces recueils sur plusieurs décennies. Vous pouvez accéder à la liste des données disponibles en cliquant sur ce lien: http://bach.anaphore.gard.fr/document/FRAD030_RPEC Pour Saint-Geniès, ces archives sont disponibles, sur Internet, jusqu'en 1892. Si vous vous lancez en généalogie ou si vous voulez compléter votre arbre, l'association AMPHORE peut vous aider.

Il y a 75 ans, le 8 mai 1945

Il y a 75 ans, le 8 mai 1945, les cloches du village vont carillonner pour fêter la victoire... mais!

Celle du temple n'est plus en service; la corde qui permettait sa mise en action avait été retirée. Qu'à cela ne tienne!

Paul Guiraud, le pâtissier, monte sur le toit de l'édifice et tape sur la cloche à grands coups cadencés , sans discontinuer jusqu'à épuisement.

À l'église, l'abbé Granier refuse de sonner la cloche tant qu'il n'a pas reçu un document officiel. Le même Paul Guiraud doit aller chercher son frère André, alors élu, qui présente l'acte officiel. L'abbé obtempère et les "campanes" peuvent se mêler enfin aux carillons de l'allégresse.

(D'après le livre de Annette Combarmond et Maurice Mayol et les souvenirs de René Guiraud).

L'église de Saint-Geniès

La présence d'une église à Saint-Geniès est attestée dès le XIème siècle. La dernière rénovation importante du bâtiment date de 1862, lorsque le toit de l'édifice a été surélevé de plusieurs mètres et des vitraux installés. Une histoire de l'église existe, écrite par l'abbé Goiffon en 1874; elle se nomme "Notice historique de la paroisse de Saint Geniès de Malgoirès"

Le 1er mai 1936 à Saint-Geniès-de-Malgoirès

Cette photographie montre une réunion électorale devant le Griffe. Le personnage central est Aimé Larguier, candidat aux législatives. Il sera élu député trois jours plus tard. Ce sera aussi le début du Front Populaire. Une trentaine de personnes qui entoure: une partie de l'équipe municipale mais peut-être aussi votre grand-mère ou grand-père.