dimanche 27 décembre 2015

L’hôpital militaire de St Geniès

Un hôpital d’assistance aux convalescents militaires a existé sur notre commune pendant la première guerre mondiale.
Il était équipé de 20 lits; son directeur était le Maire, monsieur Boucoiran. Le pasteur Bourelly et l'abbé Diet étaient respectivement secrétaire et trésorier. Ils étaient assistés de 12 autres collaborateurs.

Le Livre d'Or de l'assistance aux convalescents militaires de la XVème région militaire détaille le fonctionnement des 25 instances de ce type dans notre département.

 Extrait des délibérations du Conseil Municipal du 7 octobre 1914.
"Vu la lettre de Mr le Préfet du Gard en date 12 octobre 1914 et relative à la création, dans la commune de St Geniès, d'un hôpital de convalescents militaires,
Vu les budgets de l'exercice courant,
Décide:
Qu'il y a lieu de transformer immédiatement en hôpital le local de l'ancienne mairie où l'on pourra recevoir douze blessés, lesquels resteront à la charge de la commune et des personnes généreuses dont les concours sont d'ores et déjà acquis..."




dimanche 20 décembre 2015

Joyeux Noël

Les cartes postales sont omniprésentes durant la première guerre mondiale.
La mission "Centenaire" évoque le chiffre de 4 à 5 milliards de cartes envoyées pendant le conflit, rien qu'en France.
En fait, la carte postale était un peu le SMS de l'époque.
Certaines sont patriotiques, voire revanchardes; d'autres sont plus sentimentales. D'autres enfin montrent des paysages de guerre ou des victoires...
Pour notre part, en cette période de fin d'année, nous avons retenu celles-ci, personnalisées pour notre village. Elles nous ont été prêtées par un adhérent de l'association.





dimanche 13 décembre 2015

Un peu de généalogie

On compte 18 naissances au village en 1913, 20 en 1914 et seulement 10 en 1915.
Parmi les parents,
- David Samuel Rouvière qui possède l'usine de chaussures située avenue de la gare.
- des émigrés d'origine italienne venus en France pour travailler et  qui se sont intégrés au village.
- Quatre pères sont mobilisés. En cette période de guerre, les hommes sont souvent au front.
- une famille est originaire des zones de combat.
Retrouvez tous les détails sur le tableau ci-dessous.




samedi 5 décembre 2015

Reportage en images

Ce matin 5 décembre, le temps était assez clément et nous étions plus de 20 pour une nouvelle  visite de notre village.
Ni le temple, ni l'église n'était ouverts mais notre guide, Pissou, a su une nouvelle fois, captiver son auditoire.
Merci à Sylvaine pour l'organisation de cette visite et merci à tous d'être venus!













dimanche 29 novembre 2015

Tour de rattrapage

Lors des Journées du Patrimoine, en septembre dernier, certaines personnes n'avaient pas pu participer à la visite commentée de notre village.
Un tour de  "rattrapage" est organisé le samedi 5 décembre, rendez-vous à 10 heures sur le parvis de la mairie.
Certes, vous n'aurez pas l'ambiance de septembre, ni les monuments ouverts.
Mais vous bénéficierez toujours de notre guide intarissable sur les histoires de notre village.
Alors, à samedi !



dimanche 22 novembre 2015

Le monument aux Morts

Au lendemain de la première guerre mondiale, toutes les communes françaises souhaitent rendre hommage aux disparus de la « der des der ».
A Saint-Geniès, un comité est formé pour ériger un monument au Morts. C’est Louis Fontayne, cultivateur, premier adjoint et frère d'un soldat tué à l'ennemi qui le préside. 
Arthur Fontayne, son frère cadet de quatre ans, est mort à Verdun le 12 juillet 1916
Dans une résolution du 11 février 1920, il propose que le monument soit élevé place de la Tournelle, en lieu et place de la Bascule du Poids public. Il développe longuement les avantages de ce choix . Un document en trois pages annexées  aux délibérations municipales.
Toutefois, lors de la séance du 17 mars 1920, le Conseil Municipal refuse ce choix par 8 voix contre 4.
C’est finalement par une nouvelle délibération, en date du 7 octobre, qui règle la difficulté.
Louis Fontayne décide de concéder gratuitement à la commune, un terrain situé avenue de la Gare,
Le Conseil Municipal accepte la proposition. C’est l’emplacement actuel du monument, inauguré le 6 février 1921.
Malheureusement cet édifice honorera encore beaucoup d'autres personnes tombés lors de la seconde guerre mondiale, en déportation ou lors des bombardements.
D'autres noms viendront encore s'ajouter plus tard avec les combat d'Indochine ou d'Algérie.









lundi 9 novembre 2015

Les "Morts pour la France" de l'année 1915

Alors que nous commémorons l'armistice de la première guerre mondiale, nous pouvons nous rappeler que 3 enfants de Saint Geniès  sont décédés lors des combats, dans le nord et l'est de la France.
Leur nom est souligné en bleu et rouge sur le registre d'état civil  du village. Il s'agit de:
Odilon Xavier Laurens, tué le 5 mai 1915 à Rauzières, département de la Meuse. Il était âgé de 37 ans, était marié et père d'une petite fille.
Georges Chambon fut tué à l'ennemi dans la tranchée Chanzy devant le village de Flirey, dans le département de Meurthe et Moselle. il était âgé de 20 ans et était célibataire.
Edmond Aliger,  décédé le 30 août 1915 à Attichy, département de l'Oise, suite à blessures de guerre.Il était, lui aussi, âgé de 20 ans et célibataire.

Vous pouvez retrouver toutes ces informations auprès de l'association.
Un livre, "les Poilus de St Geniès de Malgoirès" a été écrit par Cyrielle Roubaud. Il est en vente aux Éditions Lacour à Nîmes ou tout simplement, à la librairie de notre village.

La semaine prochaine, nous reviendrons sur la construction de ce monument.










dimanche 1 novembre 2015

Le plan Napoléon

Nous ne parlerons pas du chef de guerre mais du créateur du cadastre. outil juridique et fiscal.  Auparavant, jusqu'en 1807, nous avions des compoix qui détaillaient les propriétés et leurs plantations.
Mais avec le cadastre, nous visualisons les plans des villes et des villages.
Aux Archives Départementales du Gard,  nous pouvons retrouver les 10 planches représentant les différents quartiers de Saint-Geniès.
La planche la plus intéressante est bien évidemment celle qui concerne le cœur de notre village.
Chaque parcelle est référencée avec un numéro. Une nomenclature jointe permet de connaitre le propriétaire, sa maison et son jardin et, bien sûr, le taux d'imposition.
Le plan ci-dessous montre la forme parfaitement ronde de Saint-Geniès, en 1812




lundi 26 octobre 2015

Le cimetière

Cette semaine, vous allez peut-être vous rendre au cimetière à l'occasion de la fête de la Toussaint.

Pendant des siècles, les lieux étaient situés dans les villages, souvent autour de l'église, du moins chez les catholiques.
Les protestants, et ils sont nombreux à St-Geniès à compter du XVIème siècle, n'accordent pas une telle importance au lien entre les sépultures et Dieu.
Plus! Les catholiques, uniques maîtres


du village à partir de 1685 ne veulent pas que des personnes d'une autre religion soient enterrées en terre consacrée. Les protestants sont donc inhumés ailleurs: dans leurs champs, dans la cave de leur maison, voire dans les plafonds.

Après la Révolution, les choses se normalisent. A partir de la moitié du XIXème siècle, en bonne partie pour raison d’hygiène, les cimetières vont être construits en dehors des villages.

A Saint-Geniès où les communautés religieuses restent marquées, il est construit, côte à côte, deux cimentières... C'est pour cela que nous avons deux entrées.

Avec la loi de 1905 sur la laïcité, certains souhaitent abattre le mur qui les séparent. Mais ce ne sera pas si simple. Plus tard encore, il faudra prévoir des agrandissements.

Le cimetière que nous connaissons est le résultat de tout cela, fruit des communautés religieuses, des lois, des besoins, etc.

Et si vous vous rendez dans ce lieu cette semaine, allez déambuler dans sa partie la plus ancienne.
Vous pourrez y voir quelques sépultures représentatives de la société de notre village, au début du XXème siècle. Parmi celles-ci figure le tombeau de Frédéric Desmons.







mardi 20 octobre 2015

Frédéric Desmons, l'homme aux trois vies simultanées

Mardi soir, était organisée, en partenariat avec l'AMFD,  une conférence pour les adhérents de l'association Amphore à propos de Frédéric Desmons, qui vécut à Saint-Geniès et marqua, par son action, toute la société française.

Il naît en le 14 octobre à Brignon, fils posthume de Frédéric Desmons, notaire royal et de Juliette Bernis. Sa famille est composée d'ardents protestants.

Après des études à Nîmes puis à Genève, il devient pasteur. Il arrive à Saint-Geniès en 1857. Il y restera 24 ans. En 1860, il se marie avec sa cousine, Juliette Bernis. De cette union va naître, le 31 octobre 1861,  une fille prénommée Ernestine Émilie.

Parallèlement à son métier de pasteur, Frédéric Desmons est initié à la franc-maçonnerie en 1863. Il deviendra grand maître du Grand Orient de France.

En 1881, il renonce à sa charge pastorale lors d'un discours au temple de Saint-Geniès. On a beaucoup de mal à imaginer la réaction des fidèles; étaient-il fiers ? déçus? en colère ? déprimés ?

Peu de temps auparavant, il était devenu député radical-socialiste du Gard. A cette époque, ce mouvement était situé très à gauche de l’échiquier politique. On peut lire et mieux comprendre son engagement auprès des mineurs du bassin de la Grand Combe.
Une phrase prononcée à la chambre des députés est restée célèbre: "la république sera démocratique et sociale ou elle périra".
Frédéric Desmons sera ensuite sénateur du Gard. Il décède le 4 janvier 1910 alors qu'il est vice-président du Sénat.

Ses obsèques auront lieu à Saint-Geniès où une foule immense est présente. Il est inhumé au cimetière du village.






mardi 13 octobre 2015

Louis Guizot, une histoire d'amour et de convictions


Aujourd'hui, une école et une rue portent ce nom dans notre village. Mais qui était Louis Guizot?

Les Guizot sont des bourgeois protestants, depuis longtemps enracinés à St Geniès.
En 1726, deux frères, Paul et Louis, partent faire fortune à Saint-Domingue, "la perle des Antilles" et achètent des plantations au Cap Français.  Mais, en 1740, Paul rentre seul au pays avec un peu d'argent. Moins de 2 ans après, arrive son esclave guinéenne, noire, enceinte au moment de son départ.
Elle se nomme  Catherine Rideau et son fils s’appelle Louis ... Ferrier.
La maman se sent très isolée à Saint-Geniès. Paul Guizot, après l'avoir affranchie,  choisit de la laisser partir avec un revenu.
Louis grandit, fait des études et se marie en 1760 avec Marie Boisson, fille d'un marchand de Saint-Geniès.
Suite à un long combat juridique mené par sa famille, il devient Louis... Guizot.
Outre ses connaissances, Louis, qui  possède du charisme, est un homme de convictions. Il fait parti des quatre délégués qui portent le Cahier de Doléances du village lors des États-Généraux.
Des historiens assurent que ce texte est le creuset des articles 10 et 11 de la déclaration des Droits de l'Homme sur la libre pensée et les opinions.
Il est élu maire de Saint-Geniès le 7 février 1790 avec 167 voix sur 176.
A ce titre, il est le premier maire de couleur en France. Il devient par la suite Président de la Fédération de Gardonnenque, forte de 12000 hommes et membre du directoire du Gard.
Louis Guizot est jacobin, fédéraliste, opposé aux Montagnards, centralisateurs qui prônent la Terreur.

Arrêté et jugé, il est condamné à échafaud. Il est exécuté avec sept autres personnes le 3 juillet 1794, place de la Révolution, aujourd'hui l'Esplanade à Nîmes.
Pour en savoir plus sur ce personnage hors du commun, vous pouvez trouver un article très complet de Roger Little, "un maire noir sous la Révolution"

Pissou évoquant Louis Guizot devant sa maison lors des dernières journées du Patrimoine.





lundi 5 octobre 2015

Le pont vieux ou pont de Clermont

D'où vient son nom "Clermont"?
Certains disent qu'il est situé près de l'ancienne maison du même nom; d'autres affirment qu'une personne ainsi nommée a eu un accident et a heurté le parapet dudit pont...

Ce pont semble fort ancien. Il est cité dans les textes anciens. Il pourrait dater du 14ème siècle et a été maintes fois endommagé et réparé.
Jusqu'au début du 20ème siècle, il était le seul à permettre de franchir l'Esquielle à sec pour se rendre à Sauzet ou Moussac.
La plus ancienne photo que nous possédons, sans doute prise vers 1910,  le montre avec ses 4 arches, en été, avec peu d'eau dans la rivière. Deux lavandières s'affairent à leur linge. A l'extrême gauche, on remarque des tonneaux. L'économie de notre village était déjà fortement viticole.

Dans la photo suivante, prise sans doute vers 1960, la rivière a été cimentée. 
La dernière photo doit avoir une quarante d'années.
On peut remarquer que, seules, deux arches restent visibles. 
En cas de crue, l’écoulement de l'eau se retrouve forcément limité.

Comme d'habitude, si vous avez des informations, des documents  ou des photos, n'hésitez pas à nous en faire part!





lundi 28 septembre 2015

La Poste et le pont sur l'Esquielle

Jusqu'au début du 20ème siècle, il n'existe qu'une simple passerelle à cet endroit. Elle permet de franchir la rivière pour se rendre au moulin de Perrier construit sur l'agau.
Le pont actuel a été bâti en 1902-1903. Il était beaucoup plus long qu'aujourd'hui puisqu'il enjambait l'Esquielle et le canal qui rejoint la rivière un peu plus loin.
 L'avenue de la gare a été percée peu de temps après. Pour aller d'un village à l'autre, la circulation devint possible sans passer par la rue Centrale. 
Sur les  photos jointes, on peut voir la construction de l'époque. Le premier cliché, le plus ancien, date des années 1903-1906. On distingue bien le moulin (la maison derrière). Par contre, le bâtiment de la Poste n'est pas encore construit.
Les deux autres photos sont plus récentes: fin des années 30 - début des des années 40. Des habitants du village se souviennent encore de la personne qui conduisait l'attelage avec le petit âne sur la deuxième photo.

Dès sa construction, ce pont facilitera incontestablement la vie des villageois. Toutefois, il n’apparaît pas sur les cartes d'État Major allemandes.. Lors de son retrait de France, en 1944, l'avant-garde de la Wehrmarcht ira encore franchir l'Esquielle par le pont de Clermont avant de réviser ses plans. Cette anecdote est parfaitement racontée dans le livre d'Annette Combarmond - Mayol "Histoires de Saint Geniès de Malgoirès".

Si vous avez des précisions, des anecdotes, des photos, n'hésitez pas à les proposer aux lecteurs !


  



dimanche 20 septembre 2015

Une franche réussite pour les premières journées du patrimoine au village

Le samedi, près de cinquante personnes, le matin et une trentaine l'après midi, ont parcouru le cœur de Saint Geniès.
Nous avons connu quelques moments forts lors de la visite de l'église et du temple.
Nous avons redonné vie aux cartes postales et photos anciennes, retrouvé des petites anecdotes oubliées, le nom des lieux, des gens, etc. Des faits historiques, parfois méconnus, ont été relatés.
Les visiteurs ont pu découvrir quelques détails insolites sur les façades des maisons: bas-relief, pigeonnier, décoration architecturale.
Le dimanche matin, vingt à trente personnes se sont succédé pour découvrir les objets archéologiques présentés dans les vitrines de la bibliothèque.

Laissez-nous vos impressions et commentaires pour continuer à faire vivre le patrimoine






du village.

mardi 15 septembre 2015

Visite du village samedi 19 septembre

Saint Geniès présente de très nombreux vestiges du passé; certes, pas d'immenses monuments impeccablement restaurés, pas (encore) d'édifices inscrits aux Monuments de France... Ici, tout est dans la discrétion, dans la vie de tous les jours au village.
L'équipe de Amphore a choisi de vous faire découvrir 12 points particuliers avec les histoires respectives. Nous pouvons les lister ci-dessous:
1. Le pont de la Poste et la Tournelle
2. Le pont de Clermont et la maison Guizot
3. La place de l'ancien temple.
4. L'ancienne mairie et la porte Cavalier (ou cavalière).
5. La maison Maigron
6. La place du Griffe et l'horloge
7. La rue des Arceaux
8. L'église
9. La rue de l'église et le château.
10. La rue Folco de Baroncelli
11. Le temple
12. Les anciennes arènes.

A chaque point d'arrêt, nous vous raconterons une petite ou une grande histoire... sans oublier, bien sûr, la visite de l'église et du temple.

Notre village est riche en "petits trésors". ici un linteau de porte, là un bas relief, tout cela avec de nombreuses anecdotes que nous vous conterons.

Nous vous attendons samedi, à 10 heures ou 15 heures, sur le parvis de la mairie, pour le départ de la visite.

dimanche 13 septembre 2015

Forum des associations

Merci à celles et ceux qui se sont rendus au forum des associations samedi et tout spécialement aux personnes qui sont venues sur notre stand.

Nous nous retrouverons samedi prochain pour les journées du Patrimoine.
Départ du parking de la mairie à 10 heures et 15 heures pour une visite guidée et commentée de notre village.

dimanche 6 septembre 2015

Visite de l'église et forum des associations

L'organisation des journées de Patrimoine s'est poursuivie cette semaine avec la visite de l'église de St Geniès de Malgoirès.
Bâtie au X / XIIème siècle, elle a été gravement endommagée pendant les guerres de Religion.
Elle fut ensuite réhaussée, restaurée, embellie à la fin du XIXème siècle. Des vitaux ont été installés, offerts par de généreux donateurs.
Elle est, depuis, régulièrement entretenue; les dernières peintures datent de 2002, juste avant les inondations de notre village. D'anciens blasons ont été mis à jour lors de ces travaux.
Vous pourrez découvrir ou redécouvrir cet édifice le 19 septembre prochain.

Par ailleurs, nous vous attendons sur le stand de l'association lors du forum organisé samedi 12 septembre au matin sur le parvis de la mairie.








lundi 31 août 2015

Répétition générale !

Vous avez peut-être remarqué, jeudi dernier, un petit groupe déambuler dans les rues du village, s'arrêter devant un vieux mur, un pont ou un linteau de porte, s'assembler et parler fort.
Il s'agissait de répéter avant les journées du Patrimoine, organisée pour la première fois à Saint-Geniès-de-Malgoirès.
Comme évoqué lors de notre assemblée générale de juillet, AMPHORE vous proposera une visite guidée et commentée du village le samedi 19 septembre. Retenez la date !
Le lendemain matin, dimanche 20, une visite commentée des collections historiques installées dans la bibliothèque aura également lieu
Par ailleurs, nous serons présents samedi matin 12 septembre au forum des associations, organisé dans notre commune.
Venez nous rencontrer pour échanger, discuter des projets de l'association et prendre votre adhésion (10 €uros), si cela n'est pas encore fait.
Enfin, si vous avez une anecdote, une photo, une carte postale, un document sur l'histoire de notre village, nous pourrons, avec votre accord, en faire une copie.

mardi 25 août 2015

Visite du Temple de Saint-Geniès



Mercredi 18 août, le Conseil d'Administration d'AMPHORE s'est rendu au temple de Saint-Geniès. Ce bâtiment est peu ouvert et la visite a été possible grâce à notre Président, Daniel Peyre et la responsable du temple.

Il s'agit d'un très grand édifice, construit entre 1835 et ... puisqu'il n'a pas été inauguré. Le fronton porte la date de 1838. 
Il peut accueillir 250 personnes, et près de 300 si les tribunes sont utilisées.
Pour le reste, c'est une construction très sobre, largement surélevée par rapport au sol. C'était une demande des concepteurs faite pour éviter les inondations... sage décision!
L'histoire du temple est très largement et très bien décrite dans le livre du Pasteur Boris Decorvet: "la lumière jaillira", paru en 1939 et malheureusement, introuvable aujourd'hui.
On notera une très belle chaire ornée d'une croix huguenote et, dans une petite pièce derrière, la tombe du pasteur Victor Brousous, qui officiait quand le temple fut bâti.

La visite guidée du village, prévue pour les Journées du Patrimoine, intégrera ce bâtiment qui restera ouvert, le samedi 19 septembre,  de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.