mercredi 28 février 2018

Saint Geniès sous la neige

St Geniès sous la neige, ce n'est pas si souvent
Si vous avez des photos du village sous la neige aujourd'hui, il y a dix ans, vingt ans ou plus, partagez !




Plusieurs personnes ont posté sur Facebook, d'autres photos du village sous la neige.
Voici celles transmises directement par Michel Pierre. La première série provient de notre garrigue;; la seconde a été réalisée au parc Barral.



dimanche 25 février 2018

La bataille de l'eau - 2

L'article de la semaine dernière montrait le lien entre les eaux de piètre qualité, l’hygiène et les santé des habitants de St Geniès.
Suite à la délibération de 1855, des travaux vont être entrepris pour apporter de l'eau de qualité au village. Ce sera l'aménagement de la combe du cerisier, avec un point de captage et la construction du mazet de l'eau.
Le tout va être relié à un réservoir, celui que nous connaissons et qui se trouve route du Sel. Il porte sur son fronton différentes dates dont 1866, l'année de la construction initiale.
Au village, 6 bornes fontaines, richement décorées, vont être installées. Elles seront mises en service en février 1868, il y a tout juste 150 ans de cela. Le discours inaugural sera rapporté dans le  Courrier du Gard en date du 29 février 1868 par César Coutelle, directeur de l'école de  garçons.
Nous possédons peu d'images de ces bornes fontaines. Si un de nos fidèles lecteurs peut nous fournir d'autres clichés.



dimanche 18 février 2018

La bataille de l'eau - 1

Au cours du XIX siècle, deux épidémies de choléra vont frapper notre village en 1835 et 1854 avec une grande similitude.
La maladie se produit en été, dure environ un mois et demi et tue 45-50 personnes alors que notre village compte alors un millier d'habitants.
Il faut dire que, chaque année, les mois de juillet et août connaissent un pic de mortalité. L'eau se fait plus rare, l'Esquielle ne coule plus et nos ancêtres puisent l'eau des puits, largement souillée.
Nous n'avons pas encore inventé le tout à l'égout ni les stations d'épuration. Des animaux de ferme vivent dans le village. Des espaces aménagés désignés comme "creux à fumier" sont d'ailleurs représentés sur les plans anciens et les microbes ont toutes les facilités pour passer des excréments à l'eau pompée. Quant à l'hygiène, elle n'en n'est qu'à ses balbutiements.
Après l'épidémie de 1854, la préfecture du Gard fait parvenir aux mairies une missive leur demandant de tout mettre en oeuvre pour faire baisser la mortalité dans les villages.
Lors d'un conseil municipal un premier engagement est voté à St Geniès fin 1855.(voir document ci dessous).
Cet article est étayé grâce aux recherches faites dans les archives municipales et à un rapport conservé aux Archives Nationales disponible sur Gallica.



dimanche 4 février 2018

Un saintgenièrois à Paris

Pendant la Grande Guerre, un soldat de St Geniès a été mobilisé un temps à Paris.
A cette époque, le front allemand était à moins de 100 km de la capitale et l'armée adverse essayait différents moyens pour créer la panique chez les civils, notamment avec des bombardements à l'aveugle. Des zepplins, des canons (une version de la "grosse Bertha) et des avions seront alors utilisés. "Le Petit Journal" en date du 2 février 1918 fait état d'un bombardement et d'un avion "boche" abattu.
Les missions de nos soldats étaient multiples: assurer la sécurité dans la capitale, former une armée de réserve, comme celle utilisée pour la bataille de la Marne ou, à l'occasion, tirer sur les avions allemands, sans se tromper !
Ce poilu a ramené des documents au village. Retrouvés par un adhérent de l'association AMPHORE, nous avons pu en prendre connaissance.  En voici quelques illustrations: un plan de Paris de 1866 et un schéma qui permettait à nos soldats à distinguer un avion allié d'un avion allemand.