Le 26 mars 1921, il y a juste cent ans, disparaissait Isabelle Marze.
Elle naît à Gluiras, en Ardèche en 1841. Très tôt orpheline de
mère, elle vit avec son père à Uzès où elle rencontre Louis
Rivière, né à Saint-Geniès-de-Malgoirès. Ils se marient en 1867. Le couple n’a pas d’enfant.
Louis est élu au Conseil Municipal
d’Uzès en 1870. Réélu en 1874, il devient premier adjoint. C’est à ce titre qu’il est désigné comme délégué du Conseil
Municipal à la commission administrative de l’hospice (l’hôpital
d’Uzès).
Isabelle, fervente catholique, œuvre pour l’église.
Au début des années 1880, le couple réside toujours à Uzès où
Louis est désormais juge suppléant au tribunal.
Ils font construire une maison de villégiature à Saint-Geniès, en
bas du chemin des Pierres, où ils viennent très régulièrement. La maison est grande, voire luxueuse : 15 pièces très bien
aménagées avec une orangeraie. Juste à côté, une ferme permet de mettre en valeur la propriété
importante constituée de près 80 parcelles sur 33 hectares
réparties sur
Saint-Geniès et Sauzet.
Louis meurt en 1906 et Isabelle en 1921. Par testament, ils lèguent
leurs biens immobiliers de Saint-Geniès à la ville d’Uzès pour
créer un asile pour vieillards.
Parmi les demandes du testament, il devra être indiqué sur la
façade : « Asile Rivière-Marze ». Cette
inscription est visible, en très grands
caractères, sur le
mur d’enceinte de l’EHPAD, la version
moderne de l’ancienne maisons de retraite.
L’esprit du testament a bien été respecté et ses fondateurs
pourraient être fiers de leur œuvre.
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