Dans les années 50, à Saint-Geniès, l’activité périscolaire était réduite à sa plus simple expression. Il y avait peu d’animations et surtout pas d’intervenant extérieur. Seuls, des bénévoles organisaient des cours de musique, de chant, de danse.
Robert Doustaly enseignait la musique, Damien Agniel dit «la pipe» la danse à leur domicile!
Le foyer municipal du Marché Dieu était le cadre de soirée d’anthologie de type kermesse permettant de montrer au public les progrès des jeunes des «conservatoires». Le spectacle était du genre music-hall avec costumes, décors, musique, chants, danses, saynètes…
Une gageure a décidé Damien Agniel à écrire et Robert Doustaly à composer un hymne à la gloire de Saint-Geniès.
Lors de ces soirées, ils ont interprété une chanson devenue culte: «Saint-Geniès, ce soir tu chantes».
Le texte résolument optimiste reflétait le climat de l’époque et la musique entraînante en ont fait un hymne de ralliement pour les habitants de Saint-Geniès. Cette chanson servait d’ introduction à ces soirées festives.
Certaines grandes villes ont des chansons en leur honneur: Paris, New-York, Toulouse, Marseille, Göttingen… Plus modestement, Saint-Geniès a la sienne!
Damien Agniel était le mari de Marguerite Roussel qui tenait un salon de coiffure à l’angle des Boulevards et de la rue marquis Folco de Baroncelli (rue des arènes à l’époque).
Robert Doustaly a vécu à Solliès-Toucas dans le Var. Il réside actuellement dans une maison de retraite.
Fernand Doustaly, frère de Robert, a continué son travail dans les années 60 en initiant nombre de jeunes au solfège et à la pratique d’instruments de musique.
Les photos sont de Michel Doustaly.
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